Lucie Jenny Mazzola

art-thérapeute (agréée ASCA et RME) et psychologue

J’ai connu l’art-thérapie pendant ma maturité en art visuels, en découvrant que la peinture et les mots pouvaient s’unir harmonieusement. Soucieuse des histoires de vie, je me suis orientée vers des études en psychologie. Après un Master en psychologie (UNIL, 2009), j’ai travaillé pendant 10 ans auprès d’enfants et adolescent-e-s en difficultés psychosociales. Afin de mieux accompagner les personnes en difficulté et en ayant conscience que les mots parfois ne suffisent pas, je me suis formée à l’art-thérapie.

Je me suis formée à l’art-thérapie intermédial à L’Atelier. Cela signifie que je propose un travail créatif dans plusieurs formes d’expression artistique. J’ai développé, au fil des années, des compétences dans les différentes formes d’art avec lesquelles je propose de travailler. En effet, j’ai une maturité artistique en arts visuels durant laquelle j’ai acquis des connaissances techniques en peinture, dessin et sculpture. J’ai pratiqué la danse moderne-jazz étant enfant et la danse africaine aujourd’hui. Actuellement, je m’initie également à l’approche BMC (BodyMindCentering) du corps en mouvement. Depuis plusieurs années, je pratique le travail d’improvisation théâtral et clownesque, quatre journées par année. Finalement, j’ai développé en autodidacte mes compétences d’écriture (poésie, haïku, nouvelle) et mon lien avec la nature m’a permis de développer le land art (expressions artistiques éphémères in situ).

Je travaille en parallèle comme psychologue dans une fondation genevoise qui accompagne les jeunes de 7 à 25 ans.

J’ai à cœur deux sujets centré autour de la femme: la périnatalité et la violence faite aux femmes. 

Avec mes études en psychologie, plus de 10 ans d’expérience auprès de jeunes en difficulté et en devenant mère, j’ai mesuré l’importance et la fragilité des relations précoces parent-enfant. La période qui autour la naissance est une période de vulnérabilité et peut nous emmener dans des territoires sombres (infertilité; dépression, deuil et traumatisme périnatal). Il est alors nécessaire de pouvoir exprimer les ressentis qui nous habite pour que « le mal à dire » ne se transforme pas en maladie. Cela est également valable pour les enfants présents, ou à venir, qui ressentent également ce malaise parental mais n’ont pas forcément les mots pour le dire.

Soucieuse des différences femmes-hommes socialement véhiculées notamment dans l’éducation, j’ai choisi de faire un certificat en études genre. Préoccupée par les violences sexistes, j’ai souhaité offrir un lieu d’expression pour des femmes victimes de ces violences. Parce que face à ces violences les mots sont particulièrement pauvres pour nommer l’innommable.

Je suis membre de l’association professionnelle des arts-thérapeutes romands (ARAET) et j’ai le droit de pratique pour le Canton de Genève. Je suis supervisée pour ma pratique et je continue à me former régulièrement. Je suis agréée ASCA et RME.

Mon travail d’accompagnement prend racine dans mes valeurs qui sont la confiance, le changement, la coopération et la confidentialité.

contact ou infos: lucie(at)histoiresdenvies.ch ou 077.410.14.63

Confiance : Accueillir les autres, soi-même et la vie avec bienveillance et respect. Considérer et accompagner chacun-e dans sa singularité et son rythme de changement.
Changement : Tout être vivant est amené à se transformer. J’ai le souhait d’« accueillir toute situation comme une occasion de se transformer » (Yvan Amar). Je considère que le changement perd un peu de son aspect angoissant s’il est accompagné d’un sentiment de confiance.
Coopération : Mon accompagnement nécessite un état d’esprit de coopération. Cela signifie que je considère mes clients comme des partenaires. Je suis là pour faire prendre conscience à chacun-e de ses ressources personnelles.
Confidentialité : Tout ce qui est dit dans le cadre de mes ateliers reste confidentiel. Cette confidentialité est à la base d’une relation de confiance. Cela implique également que toutes les œuvres créées durant les ateliers appartiennent à leur auteur.

20 août 2018